Chaque année, des millions d’enfants et de jeunes quittent leur foyer en quête de sécurité, d’éducation ou d’opportunités économiques. En Afrique de l’Ouest et du Nord, ces mobilités sont marquées par des parcours complexes, souvent risqués, et des besoins spécifiques liés à leur âge, leur genre ou leur statut migratoire.
C’est dans ce contexte qu’est né le projet EJM – Enfants et Jeunes sur les Routes Migratoires, financé par la Coopération suisse et mis en œuvre par un consortium d’organisations internationales, sous la coordination d’Helvetas. Le projet intervient dans cinq pays pilotes : Guinée, Mali, Niger, Maroc et Tunisie, avec un objectif clair: renforcer durablement les systèmes nationaux de protection, d’éducation et d’insertion socioéconomique des enfants et des jeunes en mobilité.
EJM agit à plusieurs niveaux : amélioration de l’accès aux services de base, accompagnement des structures locales, plaidoyer pour des politiques publiques plus inclusives, et soutien à des solutions durables, portées par les communautés elles-mêmes.
En mobilisant les institutions locales, les partenaires de terrain et les jeunes eux-mêmes, le projet EJM vise à garantir à chaque enfant et jeune migrant une vie digne, sécurisée et porteuse d’avenir.
Résultat de la capitalisation dans les differents pays + les actualités du projet
Résultat de la capitalisation dans les differents pays
Positive growth.
Du 19 au 27 mars 2025, trois ateliers régionaux ont été organisés à Agadez (19–21 mars), Niamey et Maradi (25–27 mars), dans le cadre de la formation en cascade du projet EJM. Ces sessions ont réuni au total 61 acteurs institutionnels et services alliés issus des secteurs de la justice, santé, sécurité, éducation, action sociale et ONG locales, venant de Niamey, Maradi et Agadez . À travers des méthodes participatives : travaux de groupe, études de cas, échanges intersectoriels, les participants ont réfléchi collectivement à la définition des notions d’enfant, de jeune et d’EJM, en croisant les perceptions communautaires, professionnelles et juridiques.
Ils ont analysé les mécanismes nationaux de prise en charge, les principes de protection applicables, ainsi que les défis structurels : synergie, ressources, coordination. Les ateliers ont aussi permis de renforcer les capacités sur les enjeux psychosociaux liés à la mobilité, notamment à travers l’appropriation des 5 piliers du bien-être et des principes de premiers secours psychologiques, pour offrir un accompagnement plus humain, cohérent et ancré dans le vécu des enfants en situation de mobilité.